L’épopée de Rabada et
Navarro
Cela fait 44 ans, depuis août 1963 que sur la face nord de
l'Eiger, sont décédés Rabada et Navarro. Cette paroi, le «monstre», a
gardé avec elle de nombreux grimpeurs, les meilleurs de l‘époque, qui
tentèrent la conquête de cette face nord, parmi les plus difficiles des
Alpes.Rabada et Navarro étaient conscients que s‘ils gravissaient cette mythique paroi de l‘Eiger, haute de 1800 mètres, ils allaient devenir les pionniers de l‘alpinisme mondial. Ils sont alors partis de Saragosse vers la suisse avec plus d‘illusions et de courage que de matériel.
Après avoir doublé plusieurs cordées qui se retiraient à cause du mauvais temps, ils ont malgré tout continué. Après la « Traversai de los « DIOSES, déjà sur le glacier, à plus de 1400 m d‘altitude, par une nuit de tempête, après plusieurs bivouacs, ils sont morts de froid. Gelés dans cette montagne à la fois belle et cruelle !
A cette époque, année 1963, n‘existaient pas d‘équipes de sauvetage et donc ces cadavres restèrent, sur place, longtemps. Finalement, une équipe de guides suisses mandatés et financés par la Fédération Espagnole descendirent en rappel depuis le sommet et rapatrièrent les corps congelés à Saragosse où eurent lieu de grandes funérailles.
Pour son époque, Alberto Rabada était un visionnaire. Il travaillait comme ébéniste dans sa propre entreprise avec plusieurs compagnons mais, sa passion était d‘ouvrir de nouvelles voies au quatre coins du monde.
Il fut l‘inventeur du nœud d‘encordement «Edil» et fabriquait tous types de coinceurs et de pitons pour aborder les parois les plus difficiles d’Espagne.
Dans les années 1953, à l‘âge de 19 ans, il dépassa J.Paniello, considéré comme le meilleur escaladeur espagnol de l‘époque : il inaugura le premier 6a en Espagne. Un exploit pour cette époque !
Il continua sa fulgurante carrière. Quatre ans plus tard il s’aventura sur la face sud de la Seron – Milan, au Pison, 300 mètres d’escalade difficile en seulement 3 jours. Les puristes considéraient cette voie comme la plus dure et la plus aléatoire des Pyrénées.
En 1960, il fera équipe avec Ernesto Navarro, un gamin qui avait des allures de leader. Ensembles ils ouvrirent une voie dans la face nord du Puro, une voie fantastique, sans un seul buril, de difficulté soutenue avec un pitonnage difficile et exposé. Cette laborieuse voie était considérée par les grimpeurs les plus aguerris comme une des plus dures et des plus dangereuses escalades (plusieurs d’entre eux ont dû visiter la salle de traumatologie de l’hôpital de Saragosse). L’année d’après, le visionnaire Rabada convainquit Navarro d’escalader le « pilier du Cotatuero », une paroi de 400 mètres avec une succession de surplombs qui font encore trembler un grand nombre d’escaladeurs.
En octobre de la même année, ils s’aventurèrent au « Espolon del FIRE » son oeuvre majeure par excellence, une paroi verticale, difficile, de conglomérats, sur un tracé exposé avec 5 bivouacs, sans nourriture ni eau. A la sortie de la voie, les attendaient Cintero et Teresa, la sœur de Rabada. Ils avouèrent que ce fut une épreuve surhumaine !
Quelques années plus tard, quand Ursi retourna dans la voie, il découvrira seulement trois pitons. A titre d’information : aujourd’hui 72 points existent et nous la considérons encore comme une voie « expo » !!! (Ils en avaient…).
Pendant l’été 1962, ils partirent en train jusqu’à Naranjo de Bulnes. Ils y installèrent leur camp pour plusieurs semaines, avec l’objectif de faire à tout prix l’ascension impressionnante de 500 mètres de paroi. Une paroi calcaire d’excellente qualité, avec une traversée de 300 mètres au dessus du sol, imposa obligatoirement d’utiliser de buril de progression.
Avant de mourir, en août 1963, ils escaladeront pour la première fois la paroi de Tozal d’Ordesa haute de 400 mètres. Là, ils filmèrent l’ascension avec une vielle caméra qui, aujourd’hui, témoigne de l’équipement et du matériel rudimentaires dont ils disposaient. Comparons avec l’équipement des escaladeurs des Alpes, aujourd’hui !!!
Si leur destin avait été différent, si aujourd’hui Rabada et Navarro étaient vivants, il est certain qu’une cinquantaine des grandes voies auraient leur empreinte. Actuellement, le meilleur hommage qu’on pourrait leur rendre serait d’escalader leur voie, tout en évoquant, à chaque longueur, la manière et l’engagement qui étaient les leurs à cette époque.
Une seule réponse « chapeau ! »
I. Cintero / T. Carasol
Traduction B Garces, CAF de Pau
Sources Site de Rémi Thivel
FÉLIX CONTINÚA SORPRENDIÉNDONOS: ARISTA NOROCCIDENTAL AL PETIT ASTAZOU ¡BRAVO FÉLIX!
Recomendable por su nobleza y sencillez, esta ruta es muy recomendable a causa de su elegante trazado dominando el grandioso Circo de Gavarnie.
Félix encabeza los tramos más aéreos.
Desde la cumbre, la cordada del club Pirineos opta por el descenso directo a Gavarnie.
(Rochers blanques)
Este descenso por la cuenca de neveros y barrancos entre los picos Astazous y Marboré no es sencillo siempre de encontrar. Los resaltes se bajan por la derecha con cortos destrepes (IIº) hasta llegar a las Rochers blanques.
Trazado de la arista N.O al Petit Astazou.
Y CASI DE MATUTE SE SUBE OTRO PICO, EL BOUM, DE 3.008 m, EL MÁS DIFICIL DE LOS PRINCIPALES DESDE LA VERTIENTE ESPAÑOLA. FÉLIX, SINCERAMENTE: ¡ESTÁS INTRATABLE!
Nevero de acceso al torreón final del Boum.
Chimenea empinada hacia la cresta cimera.
Ruta de subida, vertiente española (Remuñé, Benasque).
MONTE PERDIDO 3.355 m
El equipo de Hispania Verde. Javi (Zaragoza), José (Madrid), Jesús (Huesca), Jaime (Navarra) y Miquel (Lérida)
Clavijas de Soaso
Preparando la sopa en el vivac.
Tertulia al anochecer
Estos chavales se están iniciando en el montañismo pero con muchas ganas. De momento un par de ellos piensan acompañarme en 2015 a la Cordillera Blanca. Vale, unos cuantos "cinco miles" seguro que vamos a subir. En Monte Perdido todos han caminado muy airosos, disfrutando del vivac "cavernícola" y el baño en las frías aguas del lago de Monte Perdido.
Rimaya delicada
Empezando la Escupidera
Cumbre 3.355 m
CUANDO LOS PIES SE AGRIETAN Y DUELEN AL CAMINAR: UNA POMADA CASERA AUTÉNTICAMENTE MILAGROSA.
Mi hija Violeta aprovecha sus cursillos de "remedios naturales". Ayer por la tarde, en los días previos a una comprometida escalada en los Pirineos yo no podía apenas caminar a causa del intenso dolor e inflamación en el borde de la planta del pie en la zona del talón. Grietas producidas por el resecamiento me escocían incluso sin apoyar el pie. Un ligero embadurnamiento resultó milagroso y a la media hora dejó de dolerme. Un par de aplicaciones y resulta que he recuperado la facultad de caminar y mi moral está a punto para enfrentarme a los ásperos Pirineos. ¿Oye Violeta, a cuanto dices que vendes esos tarritos?
NAKU HA DEJADO DE SUFRIR
El veterinario le ha administrado dos inyecciones y se ha quedado dormido, Naku mi chiquitín. Parecía dormido cuando lo he enterrado en nuestro huerto, donde él vivió y fue feliz con nosotros.
Bueno Naku, ya estás en tu caseta, para siempre en nuestro corazón.
Animos Amigo, no estes triste del todo, piensa que le has dado una vida plena de aventuras y los perros -animales con grandes corazones- viven el presente.
ResponderEliminarUn saludo, nos vemos pronto Jesús.
Un fuerte abrazo.
Miquel
Ahora e leído lo de la Cordillera Blanca, no lo dudes y el Chpicalqui es precioso. Ya estoy mirando como montarme la aventura al Mont Blanc para la primavera de 2014. Este invierno cuando nos veamos te comentare un poco los planes haber que opinas y seguro que me aconsejas bien.
ResponderEliminarUn abrazo, cuidate mucho.
Miquel
Bueno Jesus pues si que lo siento toda su vida contigo fiel y leal compañero...
ResponderEliminarJavi
Lo siento, de veras. Pero...ha sido lo mejor.
ResponderEliminarÁngel Serrano
joer cuanto protagonismo me has dado, cuando lo interesante de verdad es el texto de Cintero, pero el que se ve en cabeza la primera foto no soy yo, es Eugenio, de Alfaro, que escala bastante mejor que yo...
ResponderEliminarsiento lo de Naku, pero celebro lo del Monte Perdido y la recuperación de tu pié!!!!
un abrazo
Félix
Gracias a todos por compartir el afecto que hemos sentido por este cacho perro, Naku. Mientras pudo nos acompañó por la montaña, pasando frío, el pobrecito, por su pelo tan corto.
ResponderEliminarPero aunque nunca podré olvidar a Naku, "Panchita" es ahora la dueña de mi corazón.